ORGANISER UN Pélé local

COMMENT REPRODUIRE L’expérience du M chez moi ?

-> Cibler des « occasions » particulières : fête patronale, inauguration d’un bâtiment, restauration d’une statue…

 

-> Appuyez-vous sur les autres et sur leurs compétences pour que la fête soit réussie : suscitez la collaboration de telle ou telle personne pour un service matériel spécifique, surtout si elle ne met pas les pieds à l’Eglise, faites en sorte d’avoir besoin de l’« autre », et vous serez étonnés par la promptitude de l’autre à répondre, par sa générosité…

 

-> Ne restez pas enfermés dans les locaux paroissiaux ou dans vos églises : priez à l’extérieur, faites des processions, des marches aux flambeaux, construisez de nouveaux oratoires, restaurez les calvaires… Allez aux périphéries et n’oubliez pas d’être missionnaires !

Nous avons constaté que beaucoup de non-croyants sont persuadés que l’entrée dans l’église leur est interdite parce qu’ils ne font pas partie du « club », pourtant ils ont soif de découvrir.

LA RECETTE DU M

1

Être visibles : la statue et le cheval

Nous avons fait le choix de marcher avec la statue de Notre-Dame de France, une mère présentant son bébé, tous deux d’une grande douceur.

Pour rendre cette statue visible, attirer les regards et les cœurs, nous avons fait un autre choix, celui d’utiliser un cheval de trait tirant une calèche. Cet attelage, véritable attraction, nous rend accessibles à tous, sans distinction de religion ou de sensibilité.

2

Demander la collaboration spirituelle des églises traversées

Les communautés locales qui accueillaient Marie, fleurissaient leur église et organisaient chaque soir une veillée, un chapelet, des chants… Nous leur mettions un cadre à disposition mais chaque église l’adaptait à sa sensibilité.

Sans cela, cela aurait été seulement « notre » pèlerinage et non pas un pèlerinage national. Les paroissiens se seraient contentés de nous « prêter » l’église et n’auraient pas participé.

3

Demander la coopération matérielle des villageois

Pas besoin de croire en Dieu pour héberger un cheval, offrir l’hospitalité au meneur et au groom, mettre à disposition son jardin pour les tentes des pèlerins !

Vous serez surpris par la grande générosité des gens et leur promptitude à rendre service. Toutes ces occasions de rencontres sont aussi des occasions d’évangélisation. Dites aussi aux paroissiens d’inviter le village à pique-niquer avec les pèlerins, de préférence dans un lieu public, accessibles à tous.

Une mise en garde : Souvenez vous que “aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays” (Lc 4, 21-30)

Il est effectivement difficile, en milieu rural, d’être évangélisateur pour son voisin. Des générations se succèdent, des a priori existent … C’est une simple constatation. Comment contourner cette difficulté ? Organisez votre pèlerinage avec d’autres paroisses, voire avec des paroisses d’un autre diocèse.

Les pèlerins qui sortent du territoire de leur paroisse deviennent naturellement des missionnaires !

En résumé : rivalisez d'imagination pour créer des liens, aller à la rencontre des personnes, susciter le partage et la prière

OBJECTIFS

1

 Aller aux cœurs de nos campagnes dans une démarche missionnaire pour annoncer explicitement la foi.

2

Laisser Marie toucher notre cœur. Lui confier notre vie avec ses joies et ses peines.

3

Aider à redécouvrir le lien extraordinaire qui unit Marie et la France, et prier pour la France et sa vocation. 

4

Se consacrer à Jésus par Marie, selon la pédagogie de Saint Louis-Marie Grignion de Monfort

QUEL FRUIT EN TIRER EN TANT QU’ORGANISATEUR ?

De la Joie, une Espérance accrue, une immense expérience que Marie et la Providence sont à l’œuvre jusque dans les plus petits détails …