20 mai 2020

Article dans l’homme nouveau

L’initiale du prénom de Notre Dame, M, semble providentiellement tracée sur la carte de France par les lieux géographiques des apparitions mariales. Une « coïncidence » qui a déjà inspiré de nombreux pèlerins et qui est à l’origine d’une marche qui débutera au début du mois prochain.

Quel est ce pèlerinage d’un nouveau genre que vous lancez en juin ?

Nous appelons notre démarche « pèlerinage » par abus de langage, parce qu’il n’y a pas vraiment de mot adapté pour le décrire. Pour présenter notre concept : deux calèches partiront le 2 juin, une de Lourdes, l’autre de La Salette, la première montera vers Pontmain quand la seconde se dirigera vers la rue du Bac, elles atteindront ces étapes dans le courant du mois d’août. Les deux attelages se réuniront à Pellevoisin le 12 septembre. Ainsi les deux attelages auront reconstitué ce grand « M » tracé par les apparitions de la Sainte Vierge du XIXe siècle reconnues par l’Église (chronologiquement, la rue du Bac à Paris en 1830, La Salette en 1846, Lourdes en 1858, Pontmain en 1871 et Pellevoisin en 1876). Nous ne sommes pas les premiers à reprendre ce symbole comme parcours. À la suite des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, des jeunes ont refait plusieurs fois le tracé en vélo, des motards l’ont refait en Harley-Davidson… Notre idée a germé au sein d’un groupe de laïcs issu de la Confrérie Notre-Dame de France (à l’origine des vierges pèlerines dans les années quatre-vingt-dix). Lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, nous avons vu l’histoire conjointe de la France et de Marie s’embraser. Nous avons donc souhaité ressortir cette statue de Notre-Dame de France pour lui faire de nouveau sillonner les routes de France afin de rappeler aux Français le lien étroit qui les lie à la Sainte Vierge

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