Devenir pèlerin-missionnaire

Le projet du « M » de Marie a pour but de s’adresser à tous, spécialement à ceux qui sont loin de l’Église. Voici des petites clés pour vous aider à parler de notre pèlerinage à ceux que vous croiserez.

1/ DÉCRIRE SIMPLEMENT SA DÉMARCHE

En 1 phrase, tu peux simplement ouvrir la discussion : “Je suis pèlerin du M de Marie.”


Il est très possible que la personne en face de toi ne connaisse pas ce pèlerinage : c’est l’occasion de parler de ta démarche spirituelle et de ta relation à Marie !

2/ RACONTER L'HISTOIRE DU M

L’histoire du M de Marie est un exemple exceptionnel de l’amour de Marie pour nous et pour la France en particulier : c’est un beau témoignage à partager !

Il y a 3 raisons pour lesquelles le M de Marie est extraordinaire :

1. Marie est apparue dans 5 lieux différents de notre pays en moins de 50 ans. Une telle série d’apparitions mariales est unique au monde !
2. Ces 5 lieux, lorsqu’on les relie sur une carte, dessinent son initiale « M » sur le pays.
3. Ce « M » figure sur la médaille miraculeuse que Marie a demandé de faire frapper lors de ses apparitions à la rue du Bac (1er des 5 lieux d’apparitions). C’est donc comme si elle avait indiqué son « plan » avant de réaliser son tracé !
Raconte cette merveilleuse histoire autour de toi !

Pèlerin-missionnaire

3/ LE TÉMOIGNAGE PERSONNEL

Pourquoi es-tu sur ce chemin ? Qu’est-ce qui t’a poussé à quitter ton logement et son confort rassurant pour parcourir un chemin de pèlerinage ? N’ai pas peur de témoigner en vérité : c’est ainsi qu’on peut engager des discussions très profondes.

4/ PROPOSER SANS RIEN FORCER

Des invitations toutes simples peuvent toucher les personnes à condition qu’elles soient proposées sans aucune forme de contrainte : invitation à rejoindre pour quelques minutes de marche, invitation à laisser une intention que tu porteras dans ta prière, invitation à prier ensemble.

N’hésitez pas à emporter dans votre sac quelques médailles miraculeuses ou chapelets à offrir en souvenir d’une discussion féconde ou d’une belle rencontre. On peut aussi, lorsqu’on sent que la personne est désireuse de connaître Marie, garder un contact avec cette personne et lui envoyer des ressources (textes, prières, invitations dans des sanctuaires, à la messe, etc.).

5/ DES THÈMES QUI RASSEMBLENT très largement

Si la personne vous paraît être très loin de l’Eglise, n’hésitez pas à aborder un thème pour la rejoindre là où elle se trouve. L’enseignement du Pape François sur l’écologie, le besoin de spiritualité, de déconnexion, d’intériorité…

Une démarche de pèlerinage peut être présentée d’abord comme une façon de revenir à la simplicité de la marche, au rythme lent, à la contemplation de la nature… Cela nous fait sortir de notre vie « à 100 à l’heure », de la culture de l’instantanéité qui nous tient prisonniers le plus souvent. Traverser les campagnes et marcher sur les routes nous permet de respirer, de prendre le temps de réfléchir, d’admirer nos régions de France. Le pèlerinage est l’opposé d’une société de consommation et d’individualisme.

De même, la spiritualité rejoint une grande majorité de personnes aujourd’hui. On peut y associer le besoin de ressourcement, de se laisser porter par le rythme de la marche pour réfléchir sur sa vie, pour méditer. On peut ainsi conduire à la figure de Marie qui accueille avec douceur tous ceux qui marchent avec elle.

pèlerin-missionnaire

ÉVANGÉLISER : LES CONSEILS DU PAPE FRANÇOIS

Il s’agit de porter l’Évangile aux personnes avec lesquelles chacun a affaire, tant les plus proches que celles qui sont inconnues. C’est la prédication informelle que l’on peut réaliser dans une conversation, et c’est aussi celle du missionnaire quand il visite une maison. Être disciple, c’est avoir la disposition permanente de porter l’amour de Jésus aux autres, et cela se fait spontanément en tout lieu : dans la rue, sur la place, au travail, en chemin.

Dans cette prédication, toujours respectueuse et aimable, le premier moment consiste en un dialogue personnel, où l’autre personne s’exprime et partage ses joies, ses espérances, ses préoccupations pour ceux qui lui sont chers, et beaucoup de choses qu’elle porte dans son cœur. C’est seulement après cette conversation qu’il est possible de présenter la Parole, que ce soit par la lecture de quelque passage de l’Écriture ou de manière narrative, mais toujours en rappelant l’annonce fondamentale : l’amour personnel de Dieu qui s’est fait homme, s’est livré pour nous, et qui, vivant, offre son salut et son amitié.

C’est l’annonce qui se partage dans une attitude humble de témoignage, de celui qui toujours sait apprendre, avec la conscience que le message est si riche et si profond qu’il nous dépasse toujours. Parfois il s’exprime de manière plus directe, d’autres fois à travers un témoignage personnel, un récit, un geste, ou sous la forme que l’Esprit Saint lui-même peut susciter en une circonstance concrète. Si cela semble prudent et si les conditions sont réunies, il est bon que cette rencontre fraternelle et missionnaire se conclue par une brève prière qui rejoigne les préoccupations que la personne a partagées. Ainsi, elle percevra mieux qu’elle a été écoutée et comprise, que sa situation a été remise entre les mains de Dieu, et elle reconnaîtra que la parole de Dieu parle réellement à sa propre existence.

Pape François, La Joie de l’Évangile nos 67 et 68