Pruniers en Sologne, jeudi 19 septembre 2024
En ce jour anniversaire des apparitions de Notre Maman du Ciel à la Salette, en ce jour de fête où les apparitions de Medjugorje sont officiellement reconnues par l’Eglise catholique, il m’est donné de prendre ma plume et d’écrire les grâces reçues par Marie qui m’ont amenée à proposer la pose d’un oratoire du M de Marie dans ma propriété.
1/ Lourdes
Fin juin 2013, c’est dur dans mon couple : mon mari accepte difficilement que je puisse être croyante et
pratiquante ; avec ma fille bien difficile à gérer ; dans mon travail où je me sens rejetée ; je n’ai plus de force, je me sens seule et anéantie. Je décide de partir à l’église, je m’y sens bien. C’est alors que je trouve un petit prospectus qui invite à aller à Lourdes en tant qu’hospitalière. Je pense à ma grand-mère qui y allait. « J’aimerais tant y aller moi aussi, mais mon mari ne voudra jamais. Je ne peux pas le laisser ni laisser ma fille. » Voilà ce qu’étaient mes pensées à cet instant. Je prends malgré tout le papier et je le dépose dans ma chambre. Quelques jours plus tard, ma fille le découvre et me demande si j’ai l’intention d’aller à Lourdes. Je lui fais part de mon désir profond mais aussi de mes doutes par rapport à son papa à qui je n’ose même pas demander. Elle trouve que c’est une bonne idée que j’y aille et m’encourage à lui en parler. Je me lance alors et là, à ma grande surprise, il m’y encourage aussi ! J’ai tout de suite fait le dossier et, quelques jours, je partais à Lourdes fatiguée, déprimée, sans force pour aider je ne sais comment, mais je savais que je devais y aller… J’ai compris que Marie m’y attendait pour m’apprendre le pardon inconditionnel pour tous ceux qui me faisaient souffrir. Je l’ai fait pour elle et en retour elle m’a comblée de grâces. Quand je suis rentrée à la maison personne ne me reconnaissait, j’avais retrouvé la force, la joie, la paix. J’étais TELLEMENT bien ! Les pèlerins accompagnés m’ont montré la force de l’humilité et de l’acceptation de la faiblesse. Ils étaient malades, mais avaient le sourire, ne se plaignaient pas. Ils avaient l’essentiel, ce que j’étais venue chercher sans le savoir…
2/ L’année jubilaire de la Miséricorde, Pellevoisin et l’Île Bouchard
Fin 2016, année jubilaire de la Miséricorde, je fais une récollection avec l’hospitalité de Lourdes et découvre à cette occasion le petit journal de Sainte Faustine et le message de la miséricorde en même temps que le message de Marie à l’Ile Bouchard et l’importance de prier le chapelet. Quelques semaines plus tard, nous décidons avec mon mari d’aller visiter la ville de Bourges. En entrant dans la cathédrale, je suis saisie par sa beauté et sa puissance. Je me sens si bien ! Avant de quitter ce lieu, je prends un petit prospectus qui invite à la fermeture de la porte sainte à Pellevoisin…
Je décide d’y aller avec 3 catéchistes et, chemin faisant, je leur fais part de mon désir d’aller un jour à l’Ile Bouchard avec les enfants du catéchisme comme je venais d’en entendre parler lors de la récollection avec l’hospitalité de Lourdes. Séduites par la proposition, elles acceptent, au retour de la fermeture de la porte sainte, de se lancer à proposer et organiser ce pèlerinage à l’Ile Bouchard pour le mois de mai. Nous sommes début décembre.
Or, nous nous apercevons bien vite que cette joie est loin d’être partagée par tous. Le curé de notre paroisse est plutôt réfractaire aux pèlerinages et à la prière du chapelet. Et surtout, il ne souhaite pas que les enfants le prient car il craint l’intégrisme. Alors nous décidons de prier. C’est là que je découvre la prière du chapelet médité et le message de l’Ile Bouchard « J’apporterai du bonheur dans les familles ».
J’offre le petit livre du message de l’Ile Bouchard au curé et nous confions ce projet à Marie. Nous ne sommes pas trop de 4 à porter ce projet !
3/ La prière du chapelet
Au mois de janvier 2017, mon papa décède ; mon mari est froid et distant, ma fille est en pleine crise d’adolescence. C’est loin d’être le bonheur… Je m’accroche malgré tout, portée par mes amies et par Marie. Je regarde la vie de Marie et surtout ce qui m’aide c’est de regarder que, dans la plupart de ses apparitions, elle a des roses à ses pieds. Je me demande alors : « Mais où sont les épines ? » ; et là je comprends qu’elles sont sous ses pieds… Elle écrase les épines et on ne voit plus que les roses.
Deuxième épreuve et non des moindres, mon mari me quitte le lundi de Pâques, c’est sans appel. Alors là, je suis tellement mal que la seule chose à laquelle je me raccroche c’est la prière et la Parole de Dieu. Je veux vivre cette épreuve comme Jésus a vécu la sienne lors de sa Passion et de son abandon par ceux qui le suivaient quelques heures auparavant. Je regarde aussi Marie au pied de la croix. La Parole de Dieu devient ma ligne de conduite. Pendant une semaine je ne dors pas, je pleure, je suis perdue, je ne comprends pas, je souffre tellement et le vide est si insupportable que je décide de prendre mon chapelet et de prier.
Jour et nuit, je prie le chapelet et je n’ai qu’une envie c’est de le prier avec d’autres. Finalement le jour du pèlerinage à l’Ile Bouchard arrive. Contre toute attente, deux bus pleins partent de Romorantin. Les enfants sont amenés aux pieds de Marie et prient le chapelet. A la fin du pèlerinage, le curé est revenu sur sa position, il autorise la prière du chapelet à la paroisse de Romorantin et convient que le pèlerinage fut un succès. Les paroissiens sont ravis. Je suis dans la paix…
4/ Notre-Dame du Laus
En aout 2017, je découvre Notre Dame du Laus et là, lors d’un repas partagé avec les pèlerins, j’entends parler du M de Marie sur la France. Je trouve cela extraordinaire, ça me touche beaucoup. Je fais aussi la rencontre d’un pèlerin qui m’amène à découvrir les serviteurs de la Miséricorde et le message transmis par Jésus à sainte Faustine…
5/ Le M de Marie
En 2020 lorsque le projet du M de Marie est proposé, je suis interpelée par la directrice de l’école privée de Romorantin pour aider à organiser l’évènement. J’accepte avec joie. Mais notre curé émet quelques réticences par rapport à ce projet. Alors nous prions et confions cette initiative à maman Marie. Elle s’en occupe très bien puisque finalement il finit par accepter, pourvu qu’une équipe soit mise en place pour s’en occuper et qu’il n’ait rien à faire.
Une messe est célébrée le 7 septembre 2020 à l’église de Romorantin avec Notre Dame de France et une veillée de prière est organisée chez moi, à Pruniers, là où la calèche trouve refuge pour 2 jours.
Le 8 septembre elle quitte Pruniers pour se retrouver à Pellevoisin quelques jours plus tard.
Pendant le COVID, je pense quitter ma maison, mon village, mon travail, car je ne me retrouve plus dans ce monde ; je veux tout quitter et fuir loin de toute cette folie, mais impossible… Au moment où je crois que cela va pouvoir se faire, je sens en moi comme un mur qui me retient et m’empêche d’avancer. Plus j’essaie malgré tout d’avancer, plus c’est lourd et difficile. Je veux rejoindre la maison communautaire des serviteurs de la miséricorde, être avec d’autres qui pensent comme moi, mais c’est de plus en plus dur, je ne comprends pas pourquoi. Tout ce que je faisais avec facilité avant devient difficile.
Alors je décide d’arrêter d’avancer, de me poser et d’écouter cette voix intérieure. Je prends la décision de rester à Romorantin, de ne rien quitter, de ne rien fuir, mais d’affronter ce que j’ai à vivre là où je me trouve car c’est ce que je reçois dans la prière. Par contre, je dis à Jésus : « D’accord je reste si c’est Ta Volonté, mais seule je n’en suis vraiment pas capable ; si c’est là que tu me veux, dis-le-moi clairement. » C’est là que j’ai entendu dans mon cœur : « Ne crains pas Valérie, c’est là que je te veux. Je te rendrai capable, tu ne seras jamais seule. »
Alors je suis restée avec la conviction que Jésus était là et ne m’abandonnerait pas. J’ai décidé de faire de l’ordre dans ma maison et je lui ai confié ma maison : « Ce n’est plus ma maison ; désormais c’est la tienne ; je suis ici chez Toi. » ai-je dit à Jésus. A partir de ce jour, la force m’a été redonnée, IMPRESSIONNANT ! Tout ce que je faisais avec un boulet aux pieds avant est devenu facile et léger. Lorsque j’ai entendu parler de la pose des oratoires, j’ai entendu aussi l’appel de Marie à la prendre chez moi. J’ai reçu cet appel le mardi 19 décembre 2023. Au début, j’étais toute euphorique ; et puis rapidement, je me suis trouvée confrontée à plusieurs difficultés extérieures et intérieures, toutes plus déroutantes les unes que les autres.
Je me suis accrochée à la prière et à la promesse que j’avais faite à Jésus lorsqu’il m’a restitué mon bien et redonné la force d’affronter les épreuves quotidiennes.
Et puis Marie m’a bien montré qu’elle était là, que je n’avais qu’à l’invoquer pour qu’elle se manifeste. Pour preuve cette petite anecdote :
Des sangliers avaient choisi de dévaster mon jardin cet automne. J’ai cherché toutes les solutions possibles et imaginables pour les arrêter : IMPOSSIBLE !
Devant cet échec, complètement désemparée, je me suis tournée vers la Vierge Marie. Je lui ai dit :
« Marie, je n’y arrive pas, mais toi tu peux tout, je te demande de protéger mon jardin afin que ces sangliers ne viennent plus le dévaster ; car c’est Ta propriété et tu ne veux pas que je vive dans un tel
désordre. Je t’en supplie, viens à mon aide ! » J’ai prié plein de « Je vous salue Marie » tout en parsemant mon jardin de médailles miraculeuses. A partir de ce jour, les sangliers ne sont plus venus labourer mon terrain…
Quelques jours avant le pèlerinage du M de Marie lors de la fête des mères du 26 mai 2024, je me rappelle qu’une amie rencontrée comme hospitalière à Lourdes m’avait parlé de bannières qu’elle avait créé sur les 20 mystères du Rosaire ; mais je ne savais pas si l’équipe de préparation accepterait de les utiliser. En tout cas, l’équipe ne pensait pas opportun que le pèlerinage s’arrête chez moi, préférant un chemin de forêt. Pendant le chapelet du soir, je reçois la conviction que le pèlerinage devait s’arrêter chez moi et qu’il devait se faire avec les bannières…
Finalement les moustiques ont eu raison de cette histoire et ont amené à ce que le repli se fasse chez moi afin de ne pas être attaqués… Et la veille du pèlerinage, les bannières ont été accueillies les bras ouverts…
Finalement, le 26 mai 2024, le pèlerinage a bien eu lieu entre Romorantin et Pruniers. Nous étions une bonne vingtaine.
Pour confirmer la pose de l’oratoire chez moi, j’ai décidé de faire la neuvaine au sacré cœur de Jésus avec cette intention, pensant qu’il était important que les 2 cœurs de Jésus et de Marie soient unis. S’en est suivie la neuvaine proposée à Medjugorje pour la paix dans le monde. J’ai confié dans cette neuvaine le projet de l’oratoire pour que Marie soit une présence forte entre Romorantin et Pruniers et dans toute la France comme reine de la paix.
Comme des freins intérieurs continuaient à essayer de m’empêcher de concrétiser ce projet, avec d’autres priants concernés par l’oratoire, j’ai décidé de prier Notre Dame qui défait les nœuds. Petit à petit mon cœur s’est allégé. J’ai commencé à préparer le terrain afin que l’oratoire puisse s’y construire lorsque le moment choisi par la sainte Vierge Marie serait venu. L’arbre sous lequel elle semble vouloir être honorée étant plein de lierre, j’ai décidé de le retirer. J’ai tiré des racines énormément longues et, tout en tirant dessus, j’ai pensé aux restaurations que Marie veut faire dans les cœurs par ce projet : retirer le mal à la racine pour restaurer les cœurs et leur donner sa paix. Le travail était dur et long car il y en avait beaucoup.
Mais ça valait la peine !
J’ai prié le chapelet tout en travaillant et offert chaque « je vous salue Marie » pour les personnes qui viendraient se recueillir dans ce lieu ou poseraient leurs yeux sur la statue de Marie Reine de France, Notre Dame de la paix.
Ce faisant, le facteur est passé et m’a donné une lettre… Elle venait de Nouans le Fuzelier… Un an auparavant, j’avais participé à une soirée pétales de roses, au cours de laquelle j’avais écrit à Sainte Thérèse de l’enfant Jésus une lettre qui me revenait aujourd’hui. (C’est le principe de cette soirée : la lettre que nous écrivons nous revient un an plus tard afin de constater si le Seigneur a exaucé nos prières par l’intercession de Sainte Thérèse.) J’ai donc ouvert l’enveloppe et là j’ai découvert les mots suivants :
« Ma chère Thérèse, je te demande d’intercéder auprès de Dieu pour guérir complétement mon épaule gauche si c’est SA DIVINE VOLONTE, afin que je puisse travailler dans mon jardin et ne pas être empêchée de m’occuper de ma maison et des autres. »
C’est vrai que l’année dernière à la même époque, je ne pouvais presque plus bouger mon épaule gauche ! J’avais presque oublié !!! Et là, j’ai réalisé que j’étais complètement guérie et que j’étais en train de travailler dans mon jardin pour la Gloire de Dieu…
6/ Marie Reine de France et Reine de la Paix
Un jour, alors que j’étais allée déjeuner chez une amie, j’ai ressenti dès son seuil franchi une paix, une sérénité, un amour, une joie indescriptible. Elle m’a révélé alors que, dans sa maison, Marie avait été intronisée. J’étais très émue, car je ressentais vraiment la présence de la Vierge Marie chez mon amie et un appel à l’introniser aussi chez moi… J’ai compris que son intronisation dans ma maison était la matérialisation de sa venue en tant que reine de mon cœur.
Finalement, l’Intronisation Marie Reine aura lieu chez moi le 29 octobre 2024, date anniversaire de mes fiançailles avec Christophe. Je vois cela comme un cadeau de restauration de ma famille, mais pas seulement de la mienne, de toutes les familles… « J’apporterai la paix dans les familles » …
7/ Medjugorge
Le 1er jour de la neuvaine pour cette intronisation, j’arriverai à Medjugorje pour un pèlerinage de 5 jours…
8/ Patience
Pour l’instant la date de la pose de l’oratoire n’est pas fixée. Apparemment, la Vierge Marie souhaite d’abord préparer mon cœur, venir préparer ma maison et mon jardin de sa présence invisible, mais bien réelle, avant de le faire concrètement et plus visiblement par la pose de l’oratoire du M de Marie…
« Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous,
Régnez en souveraine, chez nous, chez vous… »
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